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Le pont de Cour

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Seul pont, plutôt passerelle,  qui durant des siècles permet de franchir l’Arve. On la remarque dans de nombreuses lithographies du XVIIIe. Construite en bois, elle est, dans les temps anciens, régulièrement emportée par les débordements de l’Arve

Diaporama de l’article

  • Légende photo :

    1911 Pont de Cour et hôtel Astoria – À droite le café-restaurant « La Terrasse ».

  • Légende photo :

    Pont de Cour avec le restaurant la Terrasse et l’hôtel de l’Union

  • Légende photo :

    L’ancienne vieille passerelle de bois qui, régulièrement, est emportée par les crues de l’Arve. On voit l’hôtel de l’Union et, tout au fond les falaises du Brévent.

  • Légende photo :

    En encorbellement au-dessus de la rivière, le café-restaurant La Terrasse qui deviendra la « Rose du Pont ».

    La date de construction – 1880 – est incluse dans le décor en fer forgé de la balustrade du pont.

  • Légende photo :

    Barrière du pont de Cour en 2023

    Seul pont, plutôt passerelle,  qui durant des siècles permet de franchir l’Arve. On la remarque dans de nombreuses lithographies du XVIIIème. Construite en bois, elle est, dans les temps anciens, régulièrement emportée par les débordements de l’Arve. Cette passerelle permet le passage vers la rive gauche du torrent dont les terrains sont souvent inondés.

    En 1801 un vieux manuscrit relate : « le pont est tombé avec sept vaches appartenant aux frères Desailloud, les vaches n’ont pas eu de mal ». Le pont est construit en pierres en 1880 (date inscrite sur le garde corps le long de l’Arve) afin de mieux résister au courant parfois impétueux de l’Arve.

    Le terme de «cour» proviendrait du terme latin «cortis» désignant le domaine rural (moulin et entrepôt) que possède la collégiale près de la rivière. En effet, sur le cadastre réalisé en 1728, on distingue très nettement, au bord de l’Arve (à l’emplacement de la poste actuelle),  «la maison du révérend vicaire perpétuel »… et, un peu plus loin… la «grange dépendance du prieuré pour y déposer le fourrage…».

    Un accord passé en 1667 entre les syndics et le chapitre de Sallanches précise que «la communauté de Chamonix sera tenue à perpétuité de rendre accessible le pont de cour avec une largeur suffisante pour y passer les chariots. A charge pour le chapitre de fournir le bois et le transporter sur les lieux».