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Contrejour en face est – par Lionel Wibault

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Mont-Blanc N° 53 peint en  2016

Huile sur toile

73 x 100

Reproductions du tableau et du texte publiées dans l’ouvrage intitulé « 100 mon Blanc », textes de Joëlle Dartigue-Paccalet, éditions du Pas-de-Chèvre.

L’article en images

    Le guide marche en tête de cordée. Il est monté depuis la Pointe Helbronner, passant près des Flambeaux et de la Tour Ronde, contournant ce gendarme de granit, que les alpinistes appellent la « Gencive« . Il arrive au pied de la Dent du Géant.

    Le spectacle est dantesque. Tout au fond, de méchants nuages noirs crachent déjà le vent, la neige et le grésil. De la Noire jusqu’au sommet du Mont-Blanc, toute l’arête de Peuterey est déjà prise. C’est le « grand mauvais » !

    Les derniers rayons du soleil jouant à cache-cache, le paysage nous est offert en un irréel et fascinant contre-jour où les glaciers qui s’écoulent vers la Vallée Blanche semblent s’illuminer de l’intérieur. Quelques pointes de jaune citron pour réhausser le blanc de la neige et des nuées, une tombée d’ocre-rose pour appuyer la puissance des éléments… La palette du peintre sera presque entièrement composée de bleus… pour un tableau dégageant beaucoup d’énergie…

    À moins que sa force n’effraie !